Tandis qu’Édith Rémond, qui porta durant des années la réputation de l’IUT sur ses épaules, est fière de constater que parmi les 34 diplômés du master figurent deux candidats qui ont suivi la voie de la validation des acquis. La VAP s’adresse en effet à tous ceux qui peuvent justifier d’une expérience professionnelle suffisante et suivent ensuite l’enseignement de l’ijba.

« Tout en restant très attaché à sa vocation internationale, l’institut, souligne Maria Santos, ne doit pas seulement être un lieu de formation, mais aussi de débat et de réflexion. » D’où l’organisation tout au long de l’année passée des entretiens sur le débat numérique. L’Ijba a ainsi imaginé avec AEC (Aquitaine Europe Communication), « Le Monde » et « Sud Ouest » des rendez-vous bimensuels consacrés aux thèmes de société liés aux TIC.

Pour cette année qui s’ouvre, Maria Santos-Sainz veut « mettre l’accent sur les séminaires politiques, durant lesquels sera discutée l’évolution du métier de journaliste ». Ce cycle devrait s’achever par un colloque en 2013 sur les profils et les compétences du journaliste politique. Le premier rendez-vous, le 11 décembre prochain, permettra de s’interroger sur la question « Les journalistes politiques meurent-ils à la télé ? » Et d’interroger des hommes politiques pour connaître les journalistes de référence auprès de la classe politique.

Article d’Hélène Rouquette-Valeins paru lundi 30 juin 2008 dans Sud Ouest.